Sommaire :
- Qu’est-ce que les VGP ?
- A quelle fréquence dois-je faire mes VGP ?
- Quels sont les contrôles effectués lors des VGP ?
- Qui peut réaliser les Vérifications Générales Périodiques (VGP) ?
L’arrêté du 1er mars 2004, relatif aux vérifications des appareils de levage et accessoires de levage impose à tous les utilisateurs d’effectuer des vérifications générales périodiques (VGP) sur l’ensemble de votre parc de matériel afin de déceler toute détérioration susceptible de créer des dangers. Nous vous donnons les clés essentielles pour effectuer les VGP de vos accessoires en toute sérénité.
1. Qu’est-ce que les VGP ?
Les VGP, aussi appelées Vérifications Générales Périodiques, vous permettent de contrôler l’état des appareils et accessoires de levage et manutention afin de déceler toute détérioration susceptible de créer des dangers. Depuis l’arrêté du 1er mars 2004, ces vérifications sont obligatoires pour certains engins de levage. Il ne faut ainsi pas négliger la maintenance régulière de vos machines.
A. Quel est le but de ces vérifications ?
L’objectif des VGP est de vérifier la conformité de votre parc de matériel afin de détecter toute détérioration pouvant mener à mise en danger de l’utilisateur et de l’appareil. Les dommages constatés sur les appareils sont alors réparés ou remplacés pour assurer le bon fonctionnement et la sécurité.
Lors des VGP, un rapport d’intervention vous sera remis afin de vous apporter toutes les informations nécessaires concernant le fonctionnement du matériel, les pièces remplacées et les défaillances constatées.
B. Quels sont les risques encourus ?
Le premier risque encourus si vous ne réalisez pas vos VGP en temps et en heure est l’accident. En effet, un engin non contrôlé régulièrement peut être défectueux, cela augmente le nombre de risques. Aussi, vos engins risquent d’être immobilisés jusqu’à son contrôle, ce qui peut entraîner un retard dans vos chantiers.
Dans le cas où les VGP n’ont pas été réalisés, de graves conséquences peuvent être répercutées en cas d’accident de travail avec un appareil non vérifié. En cas de manquement, les dirigeants de l’entreprise risquent une amende avoisinant les 3 750 euros. La somme doit ensuite être multipliée par le nombre d’employés concernés par l’infraction.
Le responsable de l’entreprise a aussi le risque de perdre son honorabilité. Ainsi, sa responsabilité pénale peut être engagée s’il y a eu un accident corporel. De ce fait, l’entreprise ne sera pas couverte en cas d’accident.
2. A quelle fréquence dois-je faire mes VGP ?
La fréquence de vérifications des appareils est statuée par l’arrêté du 5 Mars 1993 qui stipule que la vérification doit être effectuée :
-
- Tous les 6 mois pour les engins pouvant déplacer ou lever de la marchandise avec un changement de niveau significatif
- Tous les 12 mois pour les appareils et accessoires de levage pouvant déplacer ou lever des produits non conditionnés comme les élingues.
3. Quels sont les contrôles effectués lors des VGP ?
Les vérifications générales périodiques sont effectuées par un opérateur. Un premier contrôle est réalisé pour identifier l’engin : la marque, le modèle, son numéro de série et le nombre d’heures affichées au compteur. Il faut aussi vérifier le manuel d’utilisation, le carnet de maintenance, le certificat de conformité et les précédents rapports de vérification.
A. Les examens au cours des VGP
L’opérateur procède à un premier examen visuel pour constater l’état de propreté de l’appareil contrôlé. Il vérifie ensuite tous les éléments pour le bon fonctionnement de l’engin : les éléments de protection, le matériel électrique, les organes de commandes, les pneumatiques, les équipements du poste de conduite, la transmission puis tous les éléments du groupe de puissance. Pour les appareils de levage, le conducteur peut réaliser un essai de levage avec une charge. Une fois ces vérifications réalisées, un rapport est établi pour décider si oui ou non l’engin peut être remis en circulation ou retirer pour effectuer la maintenance ou le changement de pièces. D’autres examens peuvent être menés pour le matériel de levage : l’examen d’adéquation, pour vérifier que l’appareil est approprié aux travaux et l’examen de conservation, pour vérifier le bon état de conservation.
B. La mise ou remise en service
Les vérifications liées à la remise en service d’un appareil pour le levage sont réalisées sur des appareils qui ont subi un montage ou démontage. Cependant, les vérifications de remise en service ne sont pas nécessaires pour le remplacement des chaînes ou des câbles des appareils lorsque le changement est effectué avec du matériel présentant les mêmes caractéristiques que les originaux.
Pour la mise ou la remise en service d’un engin de levage, il y aura deux examens complémentaires afin de vérifier sa bonne conformité. En premier lieu, il y aura l’épreuve statique. Celle-ci permet de tester la capacité de levage de l’appareil en soulevant une masse pendant un temps déterminé. Ensuite, l’épreuve dynamique qui consiste à lever et déplacer la charge avec l’engin comme dans les conditions réelles de travail. Pour les autres types d’engins comme les nacelles ou les chariots élévateurs, le principe reste le même mais les épreuves changent selon les spécificités.
4. Qui peut réaliser les Vérifications Générales Périodiques (VGP) ?
Les vérifications générales périodiques (VGP) doivent être réalisées par du personnel qualifié, appartenant ou non à un établissement. Ainsi, de nombreux organismes privés sont habilités à effectuer le contrôle.
Les personnes compétentes doivent avoir la connaissance de la réglementation de l’article R4323-24 du Code du Travail.
Nos ateliers sont à même d’effectuer le contrôle et le remplacement de vos produits. Nos experts établissent des essais pour vérifier que votre produit est bien conforme aux normes. Pour cela, merci de remplir une demande de contrôle et réparation directement en ligne.
Pour toute autre question concernant les vérifications générales périodiques, merci de contacter notre service client, ils répondront à toutes vos questions.