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Qu’est-ce que l’arrimage ?

Technique essentielle dans le transport de charges lourdes, l’ arrimage est une méthode nécessitant des équipements spécifiques afin d’assurer la sécurité du matériel et de l’utilisateur. Levage Manutention vous explique dans son article c’est quoi arrimage et comment arrimer une charge en toute sécurité.

Sommaire :

  1. Arrimage définition
  2. Quelles sont les techniques d’arrimage ? 
  3. Quels sont les outils d’arrimage ?
    1. Sangle d’arrimage
    2. Arrimage avec chaîne
    3. Arriver avec un câble
  4. Comment arrimer correctement une charge ?

1. Arrimage définition 

L’arrimage est un dispositif permettant de maintenir une marchandise sur un camion, une voiture ou autre sans que celle-ci ne bouge pendant le transport. A l’aide de sangles, de chaîne et autres accessoires, la charge va être stabilisée au cours du trajet.

Il ne faut pas confondre arrimage et amarrage qui sont deux termes différents. L’amarrage, c’est l’action de lier un objet à un autre à l’aide d’une corde afin que l’un ne s’éloigne pas de l’autre. Ce terme est utilisé principalement dans le milieu maritime pour amarrer un bateau à quai ou à un autre bateau. 

Pour l’arrimage camion, les fixations les plus utilisées sont les sangles ou les chaînes. Ces types de fixation permettent de transférer uniquement les forces de tension. On calcule la force de tension en capacité d’amarrage (CA).

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      2. Quelles sont les techniques d’arrimage ?

      Selon la nature de la charge et son conditionnement, diverses techniques peuvent être mises en œuvre pour assurer son déplacement en toute sécurité. Ainsi, nous vous les présentons : 

        • Le bridage ou verrouillage est une méthode qui consiste à immobiliser la charge sur la caisse du véhicule grâce à un dispositif mécanique de verrouillage. Elle s’utilise principalement pour les conteneurs avec un verrouillage au niveau de ses quatre coins. 
        • Le calage au plancher consiste à immobiliser la charge par des cales fixées sur le plancher du véhicule. Ce moyen simple n’est valable que pour les charges de faible hauteur
        • Le blocage par utilisation de matériel de remplissage est un dispositif qui consiste à bourrer les espaces vides afin d’immobiliser la charge.
        • L’amarrage sur plancher consiste à immobiliser et serrer une charge sur un plateau à l’aide de dispositifs tels que les sangles, chaînes et des tendeurs qui vont maintenir la tension constante.  

      Il existe aussi des solutions mixtes qui consistent à combiner plusieurs méthodes de retenue. La plus répandue est l’association entre l’amarrage et le calage qui vont ensemble éviter le déplacement horizontal et le basculement de la charge.

      3. Quels sont les outils ?

      Il existe différents outils permettant d’assurer l’arrimage des charges. Nous vous présentons les trois principaux matériaux mais sachez qu’il en existe davantage. Ils sont tous les trois munis de plaques d’identification ou d’étiquettes sur lesquelles vous retrouvez les principaux éléments : charge de rupture, capacité d’arrimage, force de pré-tension, force manuelle, longueur…

      A. Les sangles d’arrimage

      Pour arrimer correctement une charge avec une sangle, il existe des systèmes d’arrimage. Ceux-ci sont composés d’une sangle, d’une fixation à l’extrémité et d’un dispositif de tension de l’autre. Vos assemblages doivent toujours être conformes à la norme EN12195-2 ou à une norme équivalente. Auquel cas, le produit n’est pas utilisable. 

      Les sangles d’arrimage peuvent être fabriquées en fibres synthétiques ou en polyester. Elles sont le plus souvent utilisées pour l’arrimage couvrant, c’est-à-dire par frottement mais s’utilisent aussi pour l’arrimage direct. Les sangles arrimage en polyester ont une grande résistance aux acides à force corrosive. Elles existent en largeur 50mm ou 75mm avec des couleurs différentes selon la capacité d’arrimage TMU (exprimée en DaN), par exemple sangle d arrimage bleu 10m 10t.

      Avant toute utilisation, il convient de vérifier les parties métalliques du système mais aussi que la sangle ne soit pas entaillée ou effilochée et que les coutures soient en bon état.

      B. L’arrimage avec chaîne

      Ces chaînes s’utilisent principalement pour les marchandises présentant des arêtes tranchantes et les marchandises lourdes comme les machines, l’acier ou le béton. Les chaînes doivent être utilisées pour l’arrimage direct. Aussi, l’arrimage avec chaîne doit être compatible avec le type de charge transportée. Dans le cas échéant, il existe des accessoires comme les cornières de protection qui empêchent tout endommagement.

      Vos chaînes ne doivent jamais être nouées ou attachées à une broche ou des vis. Celles-ci peuvent être protégées grâce à des manchons de protection. Si vous constatez quelconque signe d’endommagement sur vos chaînes, elles doivent être réparées ou remplacées. Les réparations doivent être effectuées uniquement chez des organismes experts.

      C. Arrimer avec un câble

      L’arrimage avec un câble en acier convient pour les charges telles que le grillage métallique ou pour certains chargements de bois, comme les bois ronds. Leur utilisation doit être similaire à celle des chaînes. Pour qu’un câble conserve la totalité de sa résistance, le diamètre de flexion doit être minimum 6 fois supérieur au diamètre du câble

      Ces câbles doivent être examinés régulièrement par du personnel compétent. Ainsi, si vous constatez une rupture, endommagement, forte usure, ou déformation sur le câble en acier, veuillez ne pas l’utiliser.

      4. Comment arrimer correctement une charge ? 

        L’arrimage d’une charge doit se faire par un professionnel ayant suivi une formation au préalable. Nous vous expliquons comment arrimer une charge correctement dans le cas du transport routier, qui utilise principalement des sangles d arrimage.

        A. Avant la mise en place du dispositif d’arrimage

        Avant de mettre en place votre dispositif, il faut connaître la charge concernée. En effet, votre système d’arrimage va dépendre du poids de la charge, du coefficient de frottement et des forces dynamiques dues à la conduite. La norme EN12195 indique la formule mathématique pour réaliser l’opération.

        B. Pendant la mise en place des systèmes

        Pour la mise en place de ces systèmes, vous pouvez commencer par placer la bande sur la charge et accrocher les crochets aux points d’ancrage prévus à cet effet. On fixe d’abord la partie longue puis la partie courte. Vérifiez que la sangle ne vrille pas, auquel cas la tension sur la charge perdrait en capacité de pression. Placez ensuite les cornières et gaines de protection pour assurer un arrimage en toute sécurité. Ainsi, ces accessoires assurent la protection des bords de la cargaison et augmentent la durée de vie de votre matériel. 

        Enfin, préparez le tendeur qui servira à adapter la tension de la sangle. Il existe des systèmes type sangle d’arrimage avec tendeur à cliquet ou avec tendeur inversé en fonction de votre opération. Pour cela, ouvrez la poignée et placez l’arbre rainuré dans la position appropriée pour y insérer la sangle. Insérez la partie libre de la sangle dans l’arbre cannelé du tendeur et tirez sur la sangle jusqu’à ce qu’elle s’ajuste à la charge. Vous pouvez ensuite serrer le tendeur jusqu’à la pression désirée. Enfin, vérifiez que celui-ci est bien en place, bloquez et fermez la poignée. 

        Votre solution est prête et votre charge peut maintenant être transportée sans encombre ! 

         

        service client élingues levage Pour toute autre question concernant ces solutions ou autres, merci de contacter notre service client, ils répondront à toutes vos questions. 

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        Tout savoir sur les VGP

        VGP : Tout savoir sur les vérifications générales périodiques

        Sommaire :

        1. Qu’est-ce que les VGP ?
          1. Quel est le but de ces vérifications ? 
          2. Quels sont les risques encourus ? 
        2. A quelle fréquence dois-je faire mes VGP ?
        3. Quels sont les contrôles effectués lors des VGP ? 
          1. Les examens au cours des VGP
          2. La mise ou remise en service 
        4. Qui peut réaliser les Vérifications Générales Périodiques (VGP) ?

        L’arrêté du 1er mars 2004, relatif aux vérifications des appareils de levage et accessoires de levage impose à tous les utilisateurs d’effectuer des vérifications générales périodiques (VGP) sur l’ensemble de votre parc de matériel afin de déceler toute détérioration susceptible de créer des dangers. Nous vous donnons les clés essentielles pour effectuer les VGP de vos accessoires en toute sérénité.

        1. Qu’est-ce que les VGP ?  

        Les VGP, aussi appelées Vérifications Générales Périodiques, vous permettent de contrôler l’état des appareils et accessoires de levage et manutention afin de déceler toute détérioration susceptible de créer des dangers. Depuis l’arrêté du 1er mars 2004, ces vérifications sont obligatoires pour certains engins de levage. Il ne faut ainsi pas négliger la maintenance régulière de vos machines.

        A. Quel est le but de ces vérifications ?

        L’objectif des VGP est de vérifier la conformité de votre parc de matériel afin de détecter toute détérioration pouvant mener à mise en danger de l’utilisateur et de l’appareil. Les dommages constatés sur les appareils sont alors réparés ou remplacés pour assurer le bon fonctionnement et la sécurité.

        Lors des VGP, un rapport d’intervention vous sera remis afin de vous apporter toutes les informations nécessaires concernant le fonctionnement du matériel, les pièces remplacées et les défaillances constatées. 

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        B. Quels sont les risques encourus ?

        Le premier risque encourus si vous ne réalisez pas vos VGP en temps et en heure est l’accident. En effet, un engin non contrôlé régulièrement peut être défectueux, cela augmente le nombre de risques. Aussi, vos engins risquent d’être immobilisés jusqu’à son contrôle, ce qui peut entraîner un retard dans vos chantiers. 

        Dans le cas où les VGP n’ont pas été réalisés, de graves conséquences peuvent être répercutées en cas d’accident de travail avec un appareil non vérifié. En cas de manquement, les dirigeants de l’entreprise risquent une amende avoisinant les 3 750 euros. La somme doit ensuite être multipliée par le nombre d’employés concernés par l’infraction. 

        Le responsable de l’entreprise a aussi le risque de perdre son honorabilité. Ainsi, sa responsabilité pénale peut être engagée s’il y a eu un accident corporel. De ce fait, l’entreprise ne sera pas couverte en cas d’accident.

          2. A quelle fréquence dois-je faire mes VGP ?

          La fréquence de vérifications des appareils est statuée par l’arrêté du 5 Mars 1993 qui stipule que la vérification doit être effectuée : 

            • Tous les 6 mois pour les engins pouvant déplacer ou lever de la marchandise avec un changement de niveau significatif
            • Tous les 12 mois pour les appareils et accessoires de levage pouvant déplacer ou lever des produits non conditionnés comme les élingues.

          3. Quels sont les contrôles effectués lors des VGP ?

          Les vérifications générales périodiques sont effectuées par un opérateur. Un premier contrôle est réalisé pour identifier l’engin : la marque, le modèle, son numéro de série et le nombre d’heures affichées au compteur. Il faut aussi vérifier le manuel d’utilisation, le carnet de maintenance, le certificat de conformité et les précédents rapports de vérification.

          A. Les examens au cours des VGP

          L’opérateur procède à un premier examen visuel pour constater l’état de propreté de l’appareil contrôlé. Il vérifie ensuite tous les éléments pour le bon fonctionnement de l’engin : les éléments de protection, le matériel électrique, les organes de commandes, les pneumatiques, les équipements du poste de conduite, la transmission puis tous les éléments du groupe de puissance. Pour les appareils de levage, le conducteur peut réaliser un essai de levage avec une charge. Une fois ces vérifications réalisées, un rapport est établi pour décider si oui ou non l’engin peut être remis en circulation ou retirer pour effectuer la maintenance ou le changement de pièces. D’autres examens peuvent être menés pour le matériel de levage : l’examen d’adéquation, pour vérifier que l’appareil est approprié aux travaux et l’examen de conservation, pour vérifier le bon état de conservation.

          B. La mise ou remise en service

          Les vérifications liées à la remise en service d’un appareil pour le levage sont réalisées sur des appareils qui ont subi un montage ou démontage. Cependant, les vérifications de remise en service ne sont pas nécessaires pour le remplacement des chaînes ou des câbles des appareils lorsque le changement est effectué avec du matériel présentant les mêmes caractéristiques que les originaux. 

          Pour la mise ou la remise en service d’un engin de levage, il y aura deux examens complémentaires afin de vérifier sa bonne conformité. En premier lieu, il y aura l’épreuve statique. Celle-ci permet de tester la capacité de levage de l’appareil en soulevant une masse pendant un temps déterminé. Ensuite, l’épreuve dynamique qui consiste à lever et déplacer la charge avec l’engin comme dans les conditions réelles de travail. Pour les autres types d’engins comme les nacelles ou les chariots élévateurs, le principe reste le même mais les épreuves changent selon les spécificités. 

          4. Qui peut réaliser les Vérifications Générales Périodiques (VGP) ?

            Les vérifications générales périodiques (VGP) doivent être réalisées par du personnel qualifié, appartenant ou non à un établissement. Ainsi, de nombreux organismes privés sont habilités à effectuer le contrôle. 

            Les personnes compétentes doivent avoir la connaissance de la réglementation de l’article R4323-24 du Code du Travail.

            Nos ateliers sont à même d’effectuer le contrôle et le remplacement de vos produits. Nos experts établissent des essais pour vérifier que votre produit est bien conforme aux normes. Pour cela, merci de remplir une demande de contrôle et réparation directement en ligne.

            service client élingues levage Pour toute autre question concernant les vérifications générales périodiques, merci de contacter notre service client, ils répondront à toutes vos questions. 

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            Solutions en cas de panne d'un treuil

            Solutions panne treuil

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            Sommaire :

            1. Que faire en cas de panne d’un treuil ?
            2. Les différents types de pannes de treuil
              a. Mon treuil ne démarre pas
              b. Le moteur de mon treuil de levage ne fonctionne pas
              c. Ma charge ne se lève pas
              d. Le frein de mon treuil ne fonctionne pas
            3. Les solutions pour éviter les pannes de treuil

            Les pannes de treuils, que ce soit treuils électriques ou treuils pneumatiques, sont régulièrement liées à l’usure ou à des dommages concernant le câble, la chaîne, les roulements ou les disques de frein. Dans le cas où l’un des éléments est hors service, le treuil ne peut pas fonctionner et la pièce doit être remplacée.

            1. Que faire en cas de panne d’un treuil ? 

            Panne treuil : que faire ?En cas de dysfonctionnement ou d’une panne d’un treuil électrique ou pneumatique, ne tentez pas de le réparer sans l’aide d’un professionnel qualifié. Pour cela, vous pouvez contacter notre service de contrôle et de réparation d’appareils de levage. 

            Pour commencer, sécurisez le treuil de levage pour éviter une mise en marche involontaire. Apposez une note indiquant que l’appareil est hors de service afin que vos équipes soient informées qu’il ne faut en aucun cas utiliser le treuil en panne. Enfin, sécurisez le périmètre d’utilisation du treuil pour éviter tout risque de blessure pour les utilisateurs.

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            2. Les différents types de pannes de treuil :

                a. Mon treuil ne démarre pas 

            Vous venez tout juste d’acheter un treuil électrique mais celui ne démarre pas. Dans ce cas, la panne du treuil peut être liée au fait qu’il n’y ait pas de tension sur le secteur ou que les phases sont inversées. Pour cela, pensez toujours à vérifier et contrôler les branchements au niveau du secteur et tentez d’inverser les deux phases.

              b. Le moteur de mon treuil de levage ne fonctionne pas

            Si votre moteur de levage du treuil électrique ne fonctionne pas, cela peut provenir d’un fusible qui est hors service, dans ce cas il faut remplacer le fusible. Il est possible aussi que le boitier de commande ou le circuit dans le boitier soit défectueux, il faut alors soit remplacer le câble de commande ou l’élément défectueux du circuit. Le condensateur, qui donne l’impulsion du treuil de levage, doit avoir sa capacité normale, s’il s’agit d’un condensateur de mauvaise qualité ou qu’il est hors service, il suffit de le remplacer. Il est possible aussi que l’enroulement soit défectueux, dans ce cas, il faut faire réparer le treuil en panne par un spécialiste du contrôle et entretien des treuils.  

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            Pour les treuils pneumatiques, si le moteur ne fonctionne pas, cela peut être lié à la pression de service ou au débit d’air qui est insuffisant. Dans ce cas, pensez à vérifier le raccord du réseau.

            c. Ma charge ne se lève pas 

            Si lorsque le moteur de votre treuil tourne, vous constatez que votre charge ne se lève pas ou ne descends pas, la panne du treuil peut être liée à différentes causes. Tout d’abord, il est possible que la sécurité de surcharge s’enclenche, dans ce cas, vérifiez que votre charge ne dépasse pas la charge nominale indiquée sur l’étiquette du treuil. Si votre charge est inférieure à la capacité nominale indiquée, vérifiez dans les réglages de votre appareil de levage et ajustez-les si nécessaire. 

            Il est possible aussi que votre moteur soit endommagé et qu’il y ait une mauvaise transmission de la puissance, dans ce cas votre treuil doit être réparé par un spécialiste.

                d. Le frein de mon treuil ne fonctionne pas 

            Il est fort possible que le frein de votre treuil electrique soit défectueux ou qu’il y ait un défaut de commutation après une intervention sur le circuit électrique, ce qui engendre une panne de treuil. Il est donc indispensable de vérifier le circuit électrique et de remplacer les pièces non conformes. Si le redresseur de frein, le relais de freinage et la bobine de frein sont défectueux, il faut changer toutes les pièces et les remplacer par des pièces conformes. 

            Pour les treuils pneumatique, si le frein ne s’active pas, pensez à vérifier si la pression de service et le débit d’air sont suffisants en contrôlant le raccord du réseau.

            3. Les solutions pour éviter les pannes treuils

            Afin d’éviter les pannes de treuil, il est nécessaire d’effectuer régulièrement un contrôle de l’entièreté du treuil et de l’état du câble, de la chaîne ou de la corde. En cas de déformation ou d’usure d’un des éléments, consultez un spécialiste du levage et de la manutention qui effectuera le contrôle et la réparation de votre treuil électrique ou treuil pneumatique en panne

            Pensez à vérifier que tous les éléments soient conformes et présents avant la première mise en service du treuil de levage. Les vis de fixation, les boulons et les goupilles doivent être correctement présents et fixés. Le réducteur doit disposer d’un niveau d’huile suffisant. Toutes les directions de déplacement de la charge doivent correspondre aux symboles sur l’étiquette du boitier de commande du treuil. Enfin, il est important de vérifier que le câble est enroulé correctement et dans le bon sens, qu’il soit bien graissé et en bon état avant d’utiliser le treuil


            Levagemanutention.com vous propose de contrôler et vérifier l’entretien de vos treuils électrique et treuils pneumatique. Si vous souhaitez effectuer un contrôle ou une réparation de votre treuil, merci de contacter notre service client, ils répondront à toutes vos questions.

             

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            10-conseils-securite-palan

            10 Conseils de sécurité avant d’utiliser un palan

            Sommaire :

            1. Le palan, un outil de levage dangereux
            2. Comment éviter les accidents dû à un palan
              a. L’inspection du palan doit être régulière…
              b. … Et bien connaître son outil de levage
            3. Quelles sont les 10 consignes de sécurité à connaître avant d’utiliser un palan ? 

            Dans cet article nous étudierons les risques possibles avant, pendant et après l’utilisation d’un palan. Nous exposerons quelques accidents qui peuvent avoir lieu et leurs conséquences. Enfin nous parlerons des réflexes et des consignes de sécurité avant d’utiliser un palan. Cette prescription passera par l’analyse de points de contrôle de votre palan de levage et des réflexes à connaître pour plus de sécurité au quotidien.

            1. Le palan, un outil de levage dangereux

            En premier lieu, il est important de retenir que dans le domaine industriel (toutes activités confondues) 10 % des accidents sont provoqués à cause d’appareils de levage et de manutention. Ce chiffre est approximatif, néanmoins, il prouve qu’il est nécessaire d’avoir les bons réflexes pour éviter ce genre de situation.

            Une grande majorité de personnes accidentées sont blessées à la tête après avoir été frappées ou coincées par la charge. De plus, les membres inférieurs sont également un point de lésions récurrentes après l’accident. Les causes les plus fréquentes des accidents graves voire mortels impliquant régulièrement l’utilisation de palans sont :

            • Des élingues et des palans surchargés
            • Des équipements qui ne sont pas adaptés au palan
            • Le mouvement non contrôlé des charges
            • Des travailleurs se situant sous ou près de la charge
            • Des palans jamais ou peu surveillés après utilisation

            Ces manquements au niveau des consignes de sécurité à avoir où des points de contrôle à surveiller peuvent provoquer des décès et avoir de lourdes conséquences pour l’entreprise et ses travailleurs.

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            2. Comment éviter les accidents dû à un palan ?

            a. L’inspection du palan doit être régulière …

            Cette inspection doit être faite périodiquement ou selon les recommandations du fabricant via la fiche de sécurité du palan ou de la réglementation en vigueur. Nous vous recommandons donc :

            • D’inspecter vos accessoires de levage (crochets, câbles) mais aussi les dispositifs de freinage et les interrupteurs de fin course pour évaluer l’usure des pièces du palan de levage.
            • Vérifier si les crochets supérieurs et inférieurs peuvent pivoter librement avant de commencer votre opération de levage. Si les pièces sont usées ou endommagées, il faut absolument les changer.
            • Planifier des travaux d’entretien sur vos palans de levage en tenant compte de la fréquence d’utilisation et des conditions d’utilisation au moment de l’opération de levage. 
            • S’assurer que l’utilisateur respecte rigoureusement la limite de chargement sécuritaire (CMU) qui est indiqué sur le palan.

            Enfin, point le plus important, l’employeur doit s’assurer que l’ensemble des employés présents sur des opérations de levage doit être sensibilisé sur les dangers possibles.

            b. … et bien connaître son outil de levage

            De cette inspection régulière permet à l’utilisateur de mieux connaître son outil de levage. Pour compléter notre méthode, il est nécessaire de prendre des précautions avant d’utiliser son palan de levage. Ces précautions sont :

            • Lubrifier à chaque utilisation les chaînes et des câbles métalliques du palan manuels, électriques ou encore pneumatiques.
            • Positionner le palan directement au-dessus de la charge afin d’éviter le risque de balancement de la charge.
            • Accrocher le palan solidement au niveau de la partie supérieure du crochet.
            • Accrocher solidement la charge.
            • Opter pour un levage de la charge en douceur.

            Enfin, l’utilisateur doit s’assurer que son environnement soit sécurisé et s’assurer qu’il n’y a personne autour de la charge au moment du levage.

            3. Quelles sont les 10 consignes de sécurité à connaître avant d’utiliser un palan ?

            Pour résumer notre analyse sur les gestes de sécurité à adopter avant, pendant et après les opérations de levage, nous vous dressons les 10 réflexes de sécurité à retenir : 

            1. Inspecter son appareil de levage.
            2. Entretenir régulièrement son palan de levage.
            3. Mettre à jour le contrôle du palan par le fabricant
            4. S’assurer que l’environnement soit sécurisé avant utilisation de l’outil de levage.
            5. Ne pas dépasser la charge maximale conseillée par le fabricant.
            6. Manipuler l’outil lentement en vérifiant que personne ne se trouve à proximité du lieu de levage.
            7. Ne pas laisser la charge suspendue sans surveillance.
            8. Vérifier l’état du palan après son utilisation (dispositif fin de course et câble).
            9. Lubrifier le mécanisme de levage.
            10. Ranger votre appareil de levage dans un lieu propre à l’abri de l’humidité.

            Enfin, l’opérateur doit prendre les mesures nécessaires pour se protéger et garantir la sécurité des autres employés. En cas de question, l’opérateur doit demander, même dans le doute, l’aide de son supérieur. De plus, il doit lui signaler si l’outil de levage et ses accessoires sont endommagés. L’objectif est d’éliminer les risques possibles au moment du levage de la charge. On doit donc viser la mobilisation de l’ensemble des opérateurs pour atteindre cet objectif commun : le 0 accident.

            informations manutentionSi vous désirez plus d’informations sur nos palans de levage ou nos services de contrôle pour vos appareils de levage, n’hésitez pas à vous rendre sur notre site marchand levagemanutention.com ou sur notre blog afin d’avoir plus d’informations sur le domaine du levage et de la manutention.

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